Toulouse-Lautrec

Non non, ce billet ne parlera pas de peinture…

Me voilà donc en plein cœur de la ville rose. Comme Bordeaux, c’est une ville très étalée, avec beaucoup de choses à voir. La ville est par contre beaucoup plus jolie et propre. Les constructions en brique rouge donnent un style original à l’architecture toulousaine, en particulier les églises : alors que les églises en pierre taillées sont souvent très sculptées, les églises en brique sont plutôt dépouillées, ce qui leur donne un aspect très imposant. Certaines ont tout de même une entrée en pierre taillée.

Les Jacobins
Les Jacobins

Pendant ma ballade en centre ville, la pluie fait son retour, et je me réfugie à l’intérieur de l’église des Jacobins. En ressortant, je me fais interroger par un journaliste de TVT (TV Toulouse ?) : « Pensez-vous que la pluie incite les gens à rentrer dans les musées ? ». Personnellement, elle m’incite surtout à fuir vers le Soleil… Quelques minutes plus tard, nouvelle averse en revenant de la basilique Saint-Sernin. C’en est trop, je retourne à l’appartement de Stéphanie pour chercher sur Internet un endroit épargné par la pluie. Je reprends alors le volant en quête du Soleil albigeois.

La basilique Saint-Sernin
La basilique Saint-Sernin

Météo France ne s’est pas trompé, il fait beau à Albi. Ouf ! Dans le centre ville, on retrouve les mêmes briques rouges qu’à Toulouse, mais sur des constructions au style plus médiéval. La principale curiosité est la cathédrale Sainte-Cécile. Encore plus dépouillée que les églises toulousaines, elle pourrait presque ressembler à un château fort vue de l’extérieur, mais est trahie par son entrée latérale en pierre taillée et richement sculptée. L’intérieur fait penser à la cathédrale de Chambéry, mais en beaucoup mieux : les murs sont lisses, mais couverts de fresques majestueuses.

La cathédrale Sainte-Cécile
La cathédrale Sainte-Cécile

En quittant Albi, je fait un petit crochet par Gaillac, la terre de GuiguiB, une autre petite ville rose au centre médiéval. Rattrapé par les nuages venant de l’Ouest, je repars dans la direction opposée, vers Castres, avec une petite escale à Lautrec.

Gaillac
Gaillac
Lautrec
Lautrec

Arrivé à Castres, je me fait à nouveau rattraper par la pluie. Je reprends donc la route, direction Mazamet, patrie de Laurent Jalabert, sans plus de succès météorologique. Je me résigne finalement à rentrer à Toulouse. Là, c’est l’apocalypse… Une averse comme j’en ai rarement vu, et sans doute bien rare par ici : les égouts et les gouttières ne sont pas dimensionnés pour une telle quantité d’eau et débordent un peu partout. Heureusement, une petite accalmie en début de soirée me permet de sortir au sec pour aller manger un cassoulet avec Wen.

Parcours du jour sur Google Maps

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