Session de rattrapage pour les grands absents de la pendaison de crémaillère.

Ce WE, je suis retourné à la villa des Amadeiens avec Monica et l’autre Matt, qui n’avaient pas pu venir il y a deux semaines pour la pendaison de crémaillère.

Le voyage aller a été encore plus mouvementé que la dernière fois… Encore un coup du chat noir qui me suit à la trace depuis quelques semaines ? On est partis vers 19h30 de Grenoble (après avoir attendu la Monique un certain temps… ah les filles…) et on a très vite découvert le style de conduite de Matt (pas moi hein, l’autre Matt) dans le plus pur esprit « Joe Bar Team ». Au bout de même pas 60 km, première grosse frayeur, sur une tentative de dépassement par l’intérieur dans un des virages de la montée vers la Croix-Haute. C’était un peu ambitieux, et la 306 n’aurait pas vraiment fait le poids face au 33 tonnes qui arrivait en face (non Matt, ce n’était pas un lampadaire la lumière en face). Après ça on s’est un peu trainés derrière la voiture qu’on avait tenté de dépasser et qui n’osait plus vraiment accélérer… Un peu plus loin, on a rencontré une 2CV sur-boostée : 110 km/h sur la route Napoléon, c’est assez impressionnant pour une telle voiture.

Deuxième surprise du voyage : à l’attaque du col des Lèques, revoilà la 2CV devant nous, alors qu’on pensait l’avoir laissée derrière nous depuis pas loin d’une heure ! Heureusement d’ailleurs, car elle a évité à Matt de se faire surprendre par la première épingle du col, qui m’avait déjà réservé une petite surprise il y a deux semaines (au passage, je confirme qu’elle est insuffisamment signalée…). La 2CV est assez impressionnante dans la montée : elle penche dans tous les sens, mais les roues restent bien collées à la route ! Un peu plus tard, on profite d’une ligne droite (chose rare sur cette portion de la route Napoléon…) pour la doubler. Une bonne demi-heure de route, un renard (le même que la dernière fois ?), un écureuil et deux cols plus tard (à fond à fond à fond, les roues dans les gouttières à chaque épingle), on fait un petit arrêt et là, surprise : même pas 5 minutes plus tard revoilà notre super-2CV alors qu’on pensait l’avoir déposée dans le premier col ! Comme quoi, rien ne sert d’arsouiller, il faut partir à point… On finit par arriver à la villa sains et saufs vers minuit.

Le lendemain, douche glacée (ce p****n de chat noir a encore frappé : chauffe-eau en rade !), brunch à midi, déjeuner à 16h et glandouille/Playstation (la sœur de Yannick est encore meilleure que Tarek à SingStar !) le reste de la journée. Vers 22h, on part vers le La Gaffe Pub et ses pintes à 6 euros… Comme je suis pas vraiment fan de la mauvaise bière, surtout à ce prix là, je profite du déplacement à Antibes pour aller un peu me promener dans la ville, et je fini par tomber sur le port (en fait c’est pas dur : à gauche en sortant du pub, puis première à droite et on tombe sur le port en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire). En arpentant les quais, je me mets à rêver de partir faire un long voyage autour du monde à bord de l’un de ces magnifiques voiliers. Les magasins qui bordent les quais me font redescendre sur terre : à 5 ans de salaire brut le plus petit voilier, ce n’est pas pour tout de suite… Et de toute façon, je ne sais toujours pas nager. À la fermeture du La Gaffe, je rentre dans la Golf de Tarek avec Nico au volant : heureusement qu’elle ne fait que 65ch, Nico arsouille encore plus que Matt. Par contre on se sent un peu plus en sécurité, Nico semble bien connaître le parcours et les réactions de la voiture (« Attention, là ça va secouer un peu ! »), anticipe les courbes, pose la voiture juste comme il faut, etc… J’aimerais bien voir ce dont il est capable sur route fermée et avec une voiture un peu plus sportive !

Dimanche matin, réveil tardif, puisque j’ai décidé de renoncer à la petite ballade en vélo que j’avais prévue (j’aime bien une bonne douche bien chaude après le vélo), puis glandouille/Playstation jusqu’au départ vers 16h30. Le voyage retour s’est passé sans encombre (Rominet aurait-il décidé de rester dans le Sud ?) grâce aux efforts de Matt qui a essayé de ne pas trop nous traumatiser, mais je prendrais quand même ma voiture pour la prochaine descente dans le Sud…