Le plein de peuf :-D

Après une saison 2007 catastrophique, 2008 ne pouvait qu’être meilleure pour les amateurs de ski. Et effectivement, pour ma première sortie de la saison ce matin, ça a été gavage de peuf dans les règles 🙂

Il faut dire que les conditions météo ont été assez exceptionnelles en ce début de saison. D’abord une pose record début décembre (plus de cinquante cm en deux jours à Chamrousse), puis plusieurs autres passages de neige, menant à 1m15 de neige au sommet des pistes à la fin de l’année. Ensuite, il y a eu la tempête d’hier (nuit de vendredi à samedi) : 60cm de bonne poudreuse bien fraîche, qui s’ajoutent à ce qu’il restait du mois de décembre. 1m30 de neige en haut, 90cm en bas, miam. Du coup, aujourd’hui, réveil matinal pour vérifier si les webcams annoncent le beau temps. On ne voit pas encore Chamrousse depuis Grenoble, mais le ciel est bien dégagé là haut. Go go go !

Arrivé à la station un peu avant 9h, je trouve miraculeusement LA place de parking idéale, juste à côté de l’accès ambulance de l’espace débutant, ce qui me permet de chausser directement pour rejoindre les remontées mécaniques sans passer par les caisses puisque j’ai chargé mon forfait hier après-midi. D’ailleurs vu le monde au caisse, je suis bien content d’y avoir pensé… Premier télésiège, première descente en attaquant par la bleue des Coqs puis Bérangère. Waouuuuuu ! La neige est excellente, les pistes sont damées juste comme il faut (ie il reste 2-3cm de poudreuse), il fait pas trop froid, il fait grand beau temps 🙂 Probablement les meilleures conditions de piste que j’ai eues depuis Villard-de-Lans/Corrençon il y a presque 3 ans (29 et 30 janvier 2005), et assurément les meilleures que j’ai eues à Chamrousse.

Par contre, moi qui voulais m’y remettre en douceur après deux saisons avec plus de cailloux que de neige, je n’ai pas très bien choisi mon jour, car la poudreuse a rendu les pistes beaucoup plus techniques, pleines de bosses et de creux, tandis que l’affluence sur les pistes limite la liberté de mouvement et oblige parfois à prendre un peu plus de vitesse que prévu… Mon premier moniteur à l’EGUG m’avait dit « Si tu n’as pas les cuisses en feu en bas d’une descente, c’est que tu ne t’es pas fait plaisir ». Aujourd’hui, y a pas photo, je me suis fait plaisir, bien plus que les deux saisons passés réunies, et j’ai pu me rappeler que glisse ne rime pas forcément avec slalom entre les cailloux 🙂

Après quelques bleues, les sensations étant à peu près revenues, j’ai voulu tenter une rouge, l’Ourson. Mauvais choix, piste pas damée, pleine de bosses… J’ai bien cru que j’arriverais jamais en bas, mais l’Ourson est heureusement très courte, et j’ai rapidement rattrapé une bleue pour terminer la descente. Après ces émotions, un peu de repos sur le six places, puis liaison Roche Recoin pour monter à la Croix par le télésiège des Amoureux, descente vers RocheB par les Crêtes, puis retour sur la liaison Roche Recoin pour attraper ma deuxième et dernière rouge de la journée, le Schuss des Dames (rien à voir avec l’Olympique Dames et ma mémorable gamelle de l’an dernier…). Plein de « plaisir » dans les cuisses, je décide de m’arrêter là pour aujourd’hui, après 3h sur les pistes. Il me faudra tout de même encore deux remontées et deux pistes bleues pour arriver à la voiture sans marcher (montée Petit Schuss, descente Fusée, montée Perche 2, descente Perchette). Faut vraiment que je retienne cette place bien pratique 🙂

Pour finir le retour vers Grenoble me permet de répondre à une question que je m’étais posée le matin : « Quand la route risque d’être enneigée, vaut-il mieux monter par le Luitel ou par les Seiglières ». La réponse est sans appel : à l’aller par le Luitel, il n’y avait de la neige que sur les 2-3 derniers kilomètres et que sur la moitié de la route, alors qu’au retour par les Seiglières, la route était très enneigée jusqu’au Recoin, puis commençait à être dégagée sur le côté montant à partir du parking de Casserousse et n’était finalement vraiment « propre » qu’à partir des Seiglières, modulo quelques plaques isolées qui trainaient encore un peu plus bas.

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