Collioure-Banyuls-Cerbère-Perpignan

Tout petit déjà, j’allais en vacances du côté de Collioure, mais 20 ans plus tard, j’ai à peu près tout oublié. Ces vacances sont donc l’occasion de retrouver ces lieux.

Plutôt que d’attaquer par la visite de Perpignan dès le matin, je préfère prendre tout de suite la route vers Collioure, pour éviter de rouler sous la chaleur de l’après midi (hé oui, le beau temps est enfin au rendez-vous :-)). Au bout de quelques kilomètres, j’atteins la route de la corniche, qui traverse Collioure, Port-Vendres, Banyuls et Cerbère. Je continue jusqu’à la frontière espagnole, où je fais demi-tour dès fois que les policiers espagnols soient aussi vicieux que certains de leurs homologues français : le gilet de sécurité étant obligatoire en Espagne, j’imagine bien une équipe arrêtant les voitures françaises quelques kilomètres après la frontière. Certains petits malins exploitent d’ailleurs le filon en installant des stands de vente de gilets à côté de l’ancien poste de douane.

La côte espagnole
La côte espagnole

En repassant à Banyuls, je suis à nouveau attiré par un panneau fort sympathique : Col de Banyuls. Youhou, encore une petite route de montagne 🙂 Le début est relativement plat, serpentant le long d’un ruisseau et l’arrivée au col se fait par une succession de rampes assez similaires à la montée de la Bastille. D’après Wikipedia, Hannibal et ses éléphants auraient emprunté ce col. Du haut de ses 360m, il offre une vue superbe sur les environs de Banyuls. De l’autre côté, la route semble bien meilleure, mais n’ayant pas envie de trop m’enfoncer dans les terres, je préfère faire demi-tour et redescendre sur Banyuls.

Banyuls
Banyuls

Pour rentrer à Perpignan, j’emprunte une seconde route de corniche, reliant Banyuls à Collioure et surplombant la route aller. Je passe à côté de la tour de Madeloc, mais comme je n’ai pas ma bonne vieille pelle en plastique (tout petit, je m’étais mis en tête de la détruire avec ma pelle en plastique jaune 🙂 ), je ne monte pas la voir de près.

La tour de Madeloc
La tour de Madeloc

De retour à Perpignan, je tente une petite ballade dans le centre, mais j’ai un peu de mal à trouver les principaux monuments dans ce dédale de petites ruelles toutes plus étroites les unes que les autres. L’architecture y est fortement influencée par le style espagnol, mais on retrouve également quelques bâtiments en briques rouges à la toulousaine. En retombant par hasard sur un boulevard, je décide de le suivre, je reviendrais dans le centre une autre fois, avec un plan… La journée se termine par un dîner chez ma cousine Anne, que je n’avais pas vue depuis dix ans.

Perpignan
Perpignan

Parcours du jour sur Google Maps

Laisser un commentaire