Me voici déjà à la dernière étape de mes vacances, qui va me mener de Perpignan à Grenoble, via Avignon.
Étant parti tôt le matin, je décide assez vite de rentrer directement à Grenoble, pour éviter les bouchons du samedi, alors que j’avais initialement prévu de dormir chez JR et Pika à Avignon. Quelques kilomètres avant Avignon, je tombe sur un panneau Pont du Gard. Tiens, je l’avais oublié lui. Je fais donc le détour pour aller jeter un coup d’œil vingt siècles en arrière. Dans le foule au pied du pont, j’entends une mère expliquer à son fils le rôle du pont : « Tout en haut, il y’avait de l’eau, et à l’étage d’en dessous ça devait être des trains. » Oh mon dieu, même Goscinny n’a jamais osé un tel anachronisme dans Astérix…
Arrivé à Avignon, je rencontre Seb, un ami « virtuel », qui va me guider à travers le centre ville, jusqu’au Palais des Papes. Nous arrivons par l’arrière, ce qui lui donne un air encore plus impressionnant, les petites ruelles ne permettant pas de prendre le même recul que la place frontale. Un petit passage taillé dans le rocher des Doms permet de contourner le palais pour en voir la façade.
Sur la gauche, les jardins du palais dominent la ville et offrent la vue sur le Luberon, le Ventoux, et bien sûr, le (demi-)pont d’Avignon.
Je retrouve ensuite JR et Pika pour le dîner, avant de repartir vers Grenoble sur une autoroute déjà très saturée. J’ose à peine imaginer les conditions de circulation auxquelles j’aurais eu droit le lendemain…