Petit retour aux sources estival.

J’ai profité de ma (seule ?) semaine de vacances pour retourner au pays, après plus de six mois à Grenoble.

La « brousse » n’a pas beaucoup changé depuis, il y fait juste un peu plus chaud et un peu moins neigeux que quand je l’ai quittée.

1er juillet : voyage aller

Départ 11h58 de la gare de Grenoble, arrivée 9h39 plus tard en gare de Sarreguemines, avec changement à Lyon et Metz ! Eh oui, la brousse ça se mérite.

Après un Corail de Gre à Lyon, puis un TGV de Lyon à Metz qui auraient pu me faire douter de ma destination (surtout le TGV, on a pas l’habitude d’une telle technologie…), le train qui m’attendait en gare de Metz m’a rassuré, oui oui, je rentre bien chez moi, des trains comme ça on en trouve plus ailleurs (à part dans le coin de Roccamadour ^^) : LA bonne vieille Micheline rouge de la SNCF 🙂

2 juillet

Dimanche pépère, rien à signaler.

3 juillet

Lundi pépère, rien à signaler (ben oui quoi, c’est les vacances…)

4 juillet

Allemagne 0 – 2 Italie. Bliesmengen-Bolchen(1) est particulièrement calme après le match 🙂

5 juillet

France 1 – 0 Portugal. J’imagine la tête des gens de Bliesmengen-Bolchen qui entendent les klaxons des français 🙂

6 juillet : le retour… en voiture !

Et là, tous les petits tracas qui épicent un voyage en voiture me sont tombés dessus pour mon premier long voyage en solitaire !

• un premier col entre la Lorraine et l’Alsace (en fait, entre l’Alsace et l’Alsace, mais ça serait pas très clair 🙂 ), le col de Saverne (410 m), qui présente la particularité de ne pas monter sensiblement quand on va dans le sens Quiche->Tarte flambée, d’où le côté assez surprenant de la longue descente, même si les vrais Alpins diront sans doute que les quelques dizaines de mètres de dénivelé ne sont pas non plus une montée sensible 😉
• le gars tellement pressé qu’on peut voir le blanc de ses yeux dans le rétro,
• les bouchons, à Colmar, Bourg-en-Bresse, et surtout Grenoble où j’ai eu la mauvaise idée d’arriver vers 18h,
• l’averse sur autoroute de Mulhouse à Montbéliard, ou comment payer le péage pour se trainer à 80 km/h
• les gens qui oublient d’allumer leurs phares quand il pleut, et qui en plus ont une voiture grise particulièrement visible dans le nuage de gouttelettes d’eau…
• les camions qui roulent à 85 km/h, empêchant tout dépassement,
• les camions qui profitent des 1000m de 2×2 voies pour doubler à 86 km/h un des camions cités juste au dessus,
• le convoi exceptionnel de 3 longs camions sur la petite nationale un peu tortueuse entre Bourg-en-Bresse et Grenoble,
• un deuxième col, le col du Blanchet (1664m), un vrai col cette fois-ci (ie avec une montée de chaque côté 😉 ), avec vue sur le lac de Paladru dans la montée, et un superbe panorama sur la vallée de Voirons à Grenoble au sommet du col,
• le camion qui colle de tellement près qu’on voit même plus son pare-brise dans le rétro,
• les 3 tours du parc Mistral pour trouver une place.

Mais malgré tout ça, j’ai fini par arriver à Grenoble et trouver une petite place pour ma titine au parc Mistral, après 650 km et presque 11h de route.

La voilà dans son nouvel environnement :

Il ne lui manque plus qu’une plaque en 38 pour s’intégrer parfaitement au milieu de ses nouvelles copines 🙂

(1) Non non, ce nom n’est pas issu de mon imagination 😉 Bliesmengen-Bolchen est le nom d’un petit village allemand situé juste en face de Blies-Schweyen (commune de Blies-Guersviller), et à proximité de Blies-Ebersing, Bliesbrück, Bliesransbach et autres villages aux noms aussi poétiques qu’imprononçables pour tous ceux qui ne sont pas habitués à la langue de Goethe 🙂