Après la rando du soir au Moucherotte, j’avais bien envie d’y remonter avec de meilleures conditions météo, histoire de mieux profiter du panorama, complètement bouché l’autre jour… C’était donc ma destination du jour.
J’en ai profité pour changer d’itinéraire, en partant cette fois du parc aventure de Saint-Nizier. C’est un itinéraire un peu plus difficile que celui de la dernière fois : moins de distance, plus de dénivelé… Mais ça reste faisable pour n’importe quel marcheur avec un tout petit peu d’entrainement, il n’y a pas de difficulté majeure sur le parcours, pour moi la plus grosse difficulté de la journée aura été de démarrer la voiture… Ce que je n’ai d’ailleurs toujours pas réussi, heureusement que celle du collègue avec qui je suis parti a été moins récalcitrante… Peugeot 1 – 0 Citroën.
À partir du parking, il faut prendre le chemin qui part vers le Sud-Est. Au premier embranchement, prendre à gauche, puis à droite 100 mètres plus loin pour rejoindre le GR91, balisé blanc-rouge. Le balisage jusqu’au sommet est plutôt bien fait, il n’y quasiment jamais d’hésitation aux embranchements.
Le début de l’ascension se fait sur un sentier en forêt, plutôt raide, puis sur un chemin toujours raide, mais large et très caillouteux. C’est sur ce chemin que se trouve le seul point un peu mal balisé : juste avant un virage offrant une superbe vue sur Grenoble, il faut en fait prendre à droite pour continuer sur le GR, mais le panneau l’indiquant n’est pas très visible (au pire, le chemin qui continue après le virage mène aussi au sommet, c’est celui qu’on a pris à la descente). Après cet embranchement, on se retrouve à nouveau sur un petit sentier en forêt, avec quelques passages très raides au début, puis quelques replats.
Un peu avant le refuge, on voit enfin le sommet, quasiment pour la première fois depuis le départ :
Au sommet, la vue est cette fois bien meilleur, même si ça reste très brumeux, et complètement bouché sur Belledonne :
Il faudra encore revenir…
Côté vie sauvage, pas de marmotte ni de chamois cette fois, seulement quelques chocards :
Pour le retour, histoire de varier un peu, on a opté pour l’autre chemin, qui part sur la droite un peu après le refuge. Ce chemin est bien plus large que l’autre, et assez casse-gueule car très très caillouteux, mais il offre quelques points de vues intéressants sur les falaises du Moucherotte :
C’est aussi de ce chemin que part l’itinéraire le plus difficile vers le sommet : celui qui arrive par le versant Est, c’est-à-dire le versant qui, vu depuis Grenoble, ressemble à une grosse falaise de plusieurs centaines de mètres de haut… Difficile de croire qu’il y a un chemin qui monte par là, et je serais d’ailleurs bien en peine de dire où il arrive sur le sommet… Ça sera pour une future ascension, mais sans doute pas pour tout de suite…
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Bonus : un petit point culture ! Quel est le massif auquel appartient la falaise entourée de rouge sur cette photo (extrémité du plateau du Grand-Ratz) :
J’ai appris cette semaine qu’il ne s’agit ni de la Chartreuse (à droite), ni du Vercors (à gauche), mais du Jura, que je n’imaginais pas descendre autant vers le Sud et si près de Grenoble… Il continue même encore un peu plus au Sud, la Dent de Moirans, située de l’autre côté de la vallée de l’Isère, à la pointe Nord du Vercors, étant géologiquement aussi rattachée au Jura.