Petite ballade touristique de la Chartreuse à Chambéry.

Samedi 21, la météo était un peu plus clémente que ces derniers jours, donc on (Monica, un de ses amis, sa colloc et moi) en a profité pour aller faire une petite ballade touristique à Chambéry, en passant par la Chartreuse.

Première étape, le col de Porte et sa vue que le Charmant Som :

Ensuite, on est redescendus vers Saint-Hugues de Chartreuse pour remonter vers le col du Coq via une petite route de montagne bien étroite et bien sinueuse 🙂 Le col du Coq passe entre la barre du Saint-Eynard et la dent de Crolles :

Dans la descente du col du Coq, on a mis le cap vers Saint-Pancrasse puis Saint-Hilaire pour aller regarder les parapentistes :

Arrivé à Chambéry, j’ai été surpris par le contraste saisissant par rapport à Grenoble. Malgré la faible distance séparant les deux villes, on a l’impression d’être dans un autre monde, et on remarque clairement que la ville n’a pas du tout connu son âge d’or à la même époque que Grenoble. Ainsi, bien que la ville actuelle soit bien plus petite que Grenoble, la vieille ville (ou ville ancienne comme le disent les panneaux là-bas) est beaucoup plus vaste (et plus jolie !), témoin de la grandeur passée de la ville, à l’époque où elle était la capitale du duché de Savoie. Le centre ville, est d’ailleurs encore très marqué par l’influence italienne (la Savoie n’est française que depuis 1860). On y trouve des bâtiments imposants et à l’architecture recherchée, très différents de ceux de la vieille ville grenobloise qui paraissent beaucoup plus pauvres. Un point commun tout de même : la cathédrale de Chambéry est presque aussi ridicule que celle de Grenoble et encore moins mise en valeur (elle se trouve sur une petite place accessible uniquement via deux petites ruelles !). Comme nous l’a dit un autochtone : « Chambéry n’est pas vraiment connue pour sa cathédrale » Il a d’ailleurs été incapable de nous dire où se trouvait la cathédrale en question !

L’intérieur de la cathédrale est par contre assez surprenant. En effet, alors que de nombreux bâtiments de la vieille ville sont décorés de sculptures en tous genres, les murs intérieurs de la cathédrale sont lisses et les sculptures habituellement très soignées qu’on trouve dans ce type d’édifices sont peintes en trompe l’œil :

Les ducs de Savoie semblent avoir préféré investir dans la construction de leur château et de la Sainte-Chapelle (qui a été pendant plus d’un siècle la « maison » du Saint-Suaire, avant qu’il ne soit transféré à Turin) plutôt que dans la cathédrale :

Il manque toutefois une chose par rapport à Grenoble : bien que la ville soit aussi entourée de montagnes, celles-ci ne sont pas aussi omniprésentes qu’à Grenoble. Elles sont en effet un peu moins hautes et plus éloignées, donc trop souvent masquées par les immeubles.

Monica ayant découvert le lac du Bourget sur des cartes postales, nous sommes ensuite partis en direction du Bourget-du-Lac (qui nous a fait penser à une variante du problème de l’œuf et la poule : qui du Lac du Bourget et du Bourget-du-Lac était là le premier ?).

Pour finir, retour par le col du Granier, ce qui nous a permis de contempler les lumières du Chambéry by Night avec Monica au volant (fatale erreur, je vais avoir droit à un nouveau pare-choc arrière… je croyais pourtant avoir laissé Rominet à Nice le WE dernier !) puis à nouveau col de Porte et col de Vence pour bénéficier de la vue sur Grenoble et enfin un petit passage à La Crêpe Dorée pour un dîner bien mérité !