Conduite sur glace

Ce soir, je suis allé faire un stage de conduite sur glace chez Espace Gliss à Chamrousse. Comme c’est la première fois, j’ai attaqué avec le stage de 1er degré, visant avant tout la sécurité. Le stage se déroule sur des –grosses sportives– petites Micra de 50 ch.

Elles ont beau être récentes, elles ont l’air d’avoir déjà bien vécu :

Espace Gliss

Pour que ça glisse un maximum (comme si les -20° des cinq derniers jours n’étaient pas suffisants…), elles sont dotées de pneus neige à l’avant et de pneus sport usés à l’arrière. Et pour que ça soit encore plus drôle, les pneus arrière ne sont pas les mêmes des deux côtés, pour déséquilibrer la voiture au maximum et l’ABS est désactivé. Résultat, des voitures parfois très joueuses (très très… le circuit était tellement gelé que la vitesse limite pour l’adhérence était aux environs de 5km/h…), et aux comportements assez variés.

Le stage commence par une séance théorique d’environ trois quarts d’heure, avec d’abord quelques notions de physique, puis la technique pour le freinage d’urgence, l’évitement d’obstacles, la mise en dérapage et le contrôle du dérapage.

On enchaine ensuite avec la mise en pratique du freinage d’urgence, sur le circuit « plaine » (un simple oval plat) avec deux zones de freinage. Le but, passer entre deux cônes et s’arrêter avant le 3ème, placé au milieu :

Vu comme ça, ça a l’air tout simple… Mais c’est le moniteur qui est au volant… Avec le débutant que je suis, malgré la faible vitesse (15-20 km/h grand max…), le pauvre cône central a beaucoup souffert. Et pour pas faire de jaloux, j’ai occasionnellement réglé leur compte à ses copains de gauche et de droite… L’exercice suivant est assez similaire, mais il faut cette fois faire un évitement et s’arrêter à côté du cône. Là encore, pas facile… Là seule fois où j’ai réussi, je me suis arrêté à droite du cône alors que je visais la gauche 🙂

Ensuite, on est passé à l’exercice le plus fun du stage : une douzaine de tours sur le circuit « montagne ». Un circuit qui monte, qui descend, avec des dévers, deux épingles… L’occasion de voir comment la voiture réagit à vitesse un peu plus élevée (enfin pas super vite quand même, 30-40 km/h, mais sur une piste étroite et toute gelée, c’est suffisant pour être impressionnant…) et d’apprendre l’utilisation du frein à main pour repositionner la voiture plus vite en sortie d’épingle. Miam 😀

Enfin, retour sur le circuit « plaine » pour les deux derniers exercices : la mise en dérapage (sans utiliser le frein à main) et le contrôle du dérapage. La mise en dérapage reste relativement facile, et les têtes à queue s’enchaînent donc sans trop de difficultés (enfin ça dépend des voitures, y en a une qui voulait pas trop faire ce que je lui demandais…). Le contrôle du dérapage par contre, c’est une autre affaire, il faut enchaîner très rapidement les mouvements pour contre-braquer tout en maintenant pile poil la bonne pression sur la pédale de frein… Sur une dizaine d’essai, un seul ne s’est pas terminé en tête à queue (avec la voiture que j’arrivais pas à faire déraper dans l’exercice précédent…).

Diplôme conduite sur glace

Et pour finir, le petit bonus : la descente de Chamrousse à Grenoble, glissante juste comme il faut, et toute jolie avec tous ces petits points brillants sur la surface 🙂 Y a plus qu’à y retourner pour passer les degrés suivants 🙂

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