I-Way : testé et approuvé !

Ce week-end, direction Lyon pour aller faire quelques tours de circuits sur les simulateurs I-Way. Au programme, trois courses : une première en proto endurance, une seconde en rallye, et une dernière en F1.

Arrivé sur place avec un peu d’avance, on a pu regarder les courses en cours, et constater que ça bougeait pas mal… Vu de l’extérieur, on peut s’interroger sur les sensations, vu l’inclinaison prise par les simulateurs…

Mais une fois dans le baquet des proto endurance, la pénombre ambiante et la forte luminosité des trois écrans font qu’on ne se rend plus compte de l’environnement, et donc, on ne remarque plus du tout que la voiture penche, on a vraiment l’impression de subir les accélérations et les freinages… La première partie de la séance (3 minutes de qualifications) se passe plutôt bien, j’arrive à mettre une quinzaine de seconde à tout le monde. Le premier virage de la course se basse beaucoup moins bien, merci à Jojo qui m’a poussé dans le gravier au freinage… Les 7 petites minutes de course sont trop courtes pour rattraper le temps, et je termine 3ème (sur 5) à 2.65 km de Jojo, avec le second temps au tour, à 775 millièmes de Jojo.

I-Way : les prototypes endurance
Les prototypes endurance

Après cette première course, le bilan est très positif, j’ai qu’une envie, passe à la course suivante ! Les sensations sont vraiment sympas, on sent bien les accélérations, les freinages, la force centrifuge, les coups de pied au c*l à chaque montée de rapport… La partie logicielles est par contre moins convaincante, avec un pilotage un peu aseptisé (énormément d’ABS et beaucoup d’antipatinage).

I-Way : les C2 rallye
Les C2 rallye

Une heure plus tard, on prend place dans les C2 pour la course de rallye. Les détails sont particulièrement soignés, puisque même les rétroviseurs extérieurs sont dotés d’écrans, alors que les autres simulateurs ont des rétroviseurs virtuels sur les écrans latéraux. Bon par contre, en rallye, l’utilité des rétroviseurs reste à démontrer… Pour le casque par contre, oui, ça sert… Le simulateur de rallye secoue beaucoup plus, et comme c’est pas un cockpit ouvert, je me cogne régulièrement aux barres de renfort du châssis. La conduite est aussi beaucoup plus difficile, ça glisse dans tous les sens, j’ai énormément de mal à tenir la voiture, même en ligne droite… Les tête à queue s’enchainent, et je termine de nouveau 3ème après 10 minutes de conduite… Mais 3ème sur 3 cette fois, avec 1.68 km de retard sur Jojo…

I-Way : les Formule 1
Les Formule 1

Arrive enfin la catégorie reine, la Formule 1. La position de conduite est fidèle à celle d’une vraie F1, c’est-à-dire très inconfortable, avec le dos complètement plié et les jambes plus haut que les fesses… L’ABS est toujours là, mais l’anti-patinage se fait un peu moins présent, ce qui donne droit à de jolis glissades de l’arrière, plutôt bien retranscrites au niveau des mouvements du simulateur. Les 3 min de qualification sont catastrophique, je boucle mon tour en 2min 40 alors que les meilleurs tournent en moins de 2 minutes… 5ème au départ, je sort 6ème du premier virage, puis parvient à remonter petit à petit. Au bout de 2 tours, il ne reste plus que Jojo (encore lui !) devant moi. Et ce jusqu’à la fin de la course, particulièrement frustrante, puisqu’elle est survenue alors que je l’avais enfin en ligne de mire dans la ligne droite des stands, avec à peine 218m de retard. En lot de consolation, je le bat quand même 782 millièmes sur le meilleur tour.

Globalement, le bilan de la journée est plutôt positif, et j’ai vraiment bien envie d’y retourner. En plus des aides à la conduite un peu trop présentes, j’aurais tout de même quelques reproches à faire : tout d’abord, la durée des sessions. 3min de qualif et 7min de course en endurance et rallye, 3min et 10min en F1… C’est beaucoup trop court, on n’a pas le temps de maitriser les circuits (en F1 et en endurance, on n’a même pas le temps de faire deux tours en qualif !), et avec des courses aussi courtes, il est impossible de rattraper le temps perdu en cas d’erreur. Il existe tout de même des formules avec des courses plus longue (jusqu’à 30 minutes), mais c’est très cher. Ensuite, les courses manquent un peu d’IA. Avec à peine 6 pilotes sur un circuit de 5 km, on se retrouve vite à rouler tout seul, à plus forte raison quand il y a de grandes différences de niveau…

Enfin, il y a le prix. 90€ la session F1, 75€ le rallye et l’endurance, 200€ les trois. Ça fait cher à la minute ! Heureusement, il y a quasiment toujours des offres promotionnelles, le tout est de les saisir au bon moment. En ce moment par exemple, le site I-Way offre le jeu Need For Speed Shift 2 Unleashed pour l’achat d’une session de simulation. Il est également possible d’obtenir 50% de réduction en venant à 6 d’un coup.

La prochaine fois, c’est ce simulateur que je veux essayer :

2 réflexions sur « I-Way : testé et approuvé ! »

  1. Hé ouais… Bon en même temps, c’est lui qui m’a poussé dehors au premier virage en endurance, sinon je l’aurais battu… peut-être…

    Et sa performance en endurance est dans le top 6 de la semaine chez i-way, donc j’ai pas été battu par n’importe quel noob 🙂

    Mais si tu veux, je te fais signe la prochaine fois qu’on y va, on verra ce que tu vaut :-p

    D’ailleurs, d’après le Jojo, qui a regardé les historiques des top 6, j’aurais même été trois fois dans le top 6 F1 ces six dernières semaines : « pour la semaine du 12 avril où j’aurais été dans le top 6 pour à la fois l’endurance, la F1 et le rallye, et où Mat et Fab et seraient AUSSI dans le top 6 pour leur prestation sur respectivement la F1 et l’endurance!!! On est trop fort en fait, c’est juste con qu’on se soit gouré de semaine :p »

    Prochaine fois on choisira mieux notre semaine et j’essaierais d’éviter de me faire défoncer dès le premier virage en endurance ^^

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